Troisième numéro SWG
Star Wars épisode I : Racer
(Date de parution : Juin 1999 à 2000 (dépend de la console)/ Pc, Nintendo 64, Dreamcast, Playstation)
IntroductionTout le monde se rappelle de la fameuse scène de course en podracer dans l'épisode I. Et bien Lucasarts en a profité pour en faire un jeu, se déroulant dans un univers bien centré sur cette course infernale !
J'ai joué à ce jeu sur Nintendo 64 et PC.
Anakin, tu as vu ça ? Ils ont fait les déserts de Tatouïne pour de vrai ! GraphismeCe qui marque le plus dans ce jeu, c'est sa qualité graphique hors pair pour une plateforme nommée Nintendo 64. On aurait pu se méfier du menu qui ne nous délivre que des images et quelques scènes du film.
Et bien non, l'environnement 3D en est d'autant plus époustouflant que sont les vaisseaux. Une environnement bien présent d'ailleurs, avec pour commencer les étendues de rocheuses et les estrades de milliers de supporters.
Intéressons nous donc de plus près à ce qui constitue le décor "collatéral" avec les lampadaires qui, aux premiers abords, ressemblent à de vulgaires poteaux, ce détail qui est vite oublié avec l'éblouissement des lumières qui donne un certaine profondeur au final.
Les images en arrière plan ne sont pas trop mal intégrées à l'univers, elles sont mêmes remarquablement bien construites sur le modèle du trajet de la course.
Malheureusement, comme tout bon jeu, Episode 1 racer contient lui aussi des défauts bien que minimes. Et pour l'environnement, ce qui accroche le plus ce sont les textures qui sont parfois trop saccadée mais avec la vitesse, ce détail devient vite volatil !
Passons maintenant à l'analyse des podracer avec pour premier plan : les trainées de fumée dégagées par les réacteurs lors de la poussée des moteurs à leur maximum. C'est ainsi que l'environnement prend une toute autre tournure, l'impression de rapidité ne manque pas à l'appel.
Et que serait un Podracer sans son bon vieux faisceau laser ? Là aussi les développeurs n'ont pas flanché, bien au contraire. L'arc lumineux est bel et bien présent, au centre du faisceau.
En somme, on obtient une vive impression d\'être transporté dans le cockpit même de l'appareil.
Tu iras plus vite qu\'un avion de chasse, je te le promets... PrincipeLe genre reste basiquement le même que celui des grands classiques des jeux courses comme F-Zero.
On reste sensiblement dans les mêmes eaux : des concurrents, un chrono et un top départ. La touche Star Wars ravive un peu la flamme avec ses allures très rapides.
Le genre n'en est donc pas complètement stéréotypé comme on pourrait le croire, seulement quelques détails nous font rappeler que ce jeu intègre toujours la même classe qu'est la course.
Je peux affronter Sebulba ! ManiabilitéQuestion Nintendo 64, les commandes sont faciles d\'accès, on a pas de grandes difficultés à intégrer les différentes actions. Ce qui se révèlera plus complexe à manier sera surement les esquives des divers objets contondants de la piste de course. En effet, il faudra s'armer de patience pour pouvoir éviter les rochers, stalagmites et autres obstacles qui vont contraindrons à rester vigilant.
Et les vaisseaux adverses n\'en resteront pas moins dangereux, les interactions entre chaque podracer peuvent varier selon le gabarit de l'appareil concurrent. Un coup de frein est donc attendu pour échapper à la destruction momentanée du véhicule.
De plus, si l'écart entre le joueur et l'adversaire est trop important, l'option "turbo" est disponible pour combler le vide et ainsi rattraper au plus vite le rival.
Comme si l'on n'était pas assez plongé dans le jeu, nous voila garanti d'une vue du cockpit pour encore mieux profiter de l'effet de vitesse du module.
Pour la version PC, je ne peux pas trop m'exprimer sur le coté soft du clavier puisque je me suis plus dirigé vers un joystick, celui ci ayant beaucoup de similarités avec la manette de 64 pour les commandes.
La sensation de vitesse, qu'il en soit de la version PC ou 64, reste la même : toujours une impression vive et intense de parcourir l'univers à plus de 1000 km/h.
Watto, je vais participer à un tournoi ! JouabilitéA première vue, Episode 1 racer reste un simple remake du passage du film. Lorsque l'on voit la première course, on aurait presque envie d\'arrêter là tout de suite, le fait de se repasser le film sur console n'en est pas très jouissif. Passé ce cap, on arrive vite à se dire que l'on a bien fait au contraire de se procurer le jeu.
D'abord, les modules ayant leur propres caractéristiques : chaque pod possède ses propres qualités et défauts qu'il faudra parfois modifier avec les pièces détachées proposées par Watto dans sa boutique.
Ensuite, les circuits offrant un panel très soigné et divers d'environnements époustouflants. On passe du désert à un monde immergé d'eau, un changement radical non déplaisant.
Le menu, le choix des vaisseaux et circuit se fait dans un endroit assez familier. Il corrobore avec un bar de Tatouïne rendant une ambiance très emblématique de l'épisode I.
Enfin, lorsque l'on commence les choses sérieuses, le choix du mode est enfin de mise. Trois types sont donc disponibles : le course libre laissant au joueur un circuit au choix et une course contre douze joueurs.
Le contre la montre restant dans la même lignée que la course libre à un détail prêt : votre concurrent est le chrono et non pas les autres adversaires.
Le tournoi, où ici, il faudra rester dans les quatre premiers de la course pour accéder à la suivante. En bref, une sorte de championnat.
Dans le contexte même de la course, il faudra avoir un sens réparti la jauge d'énergie des deux réacteurs pour ne pas faire sauter le bolide à pleine vitesse.
Merci John Williams ! SonOn retrouve une fois de plus des musiques connues de l\'univers Star Wars. Elles sont ici revisitées pour le plus grand bonheur des fans. Et si vous avez peur des passages trop répétitifs, les morceaux des compositions ne sont à écouter que lorsque la course en vient à une situation critique comme par exemple un duel entre deux modules.
Avis personnel:Contre toute attente, ce jeu se place comme l'un de mes préférés dans la catégorie "course".Note :Graphisme : 17/20
Maniabilité : 17/20
Son : 18/20
Intérêt : 15/20Global : 16.75/20